Chaque année, le même constat me saute aux yeux. De mi-novembre à fin décembre, nos jeunes sont particulièrement électriques.
Leur motivation baisse au même rythme que l’énergie, les conflits s’intensifient, ils se figent et se découragent de leurs premières mauvaises notes comme si elles étaient une fatalité.
Ce n’est pas surprenant : il fait nuit, froid, il y a moins d’opportunités pour eux de se sociabiliser ou de se défouler. Parents, on est épuisés, stressés. Enseignants, il nous faut boucler les programmes en conjuguant absences et gestion de classe dynamitée.
Avez-vous remarqué ce phénomène vous aussi ?
Il y a de quoi imploser, exploser… À croire qu’ils le font exprès, pour que la pression retombe enfin. Et pourtant… si nous étions plus doux, avec eux et avec nous-mêmes, en cette période chargée ?
Oui, soyons doux avec nos enfants, nos adolescents en cette période sollicitante.
Veillons à rester doux, malgré tout. Choisir la douceur n’est pas seulement un acte de patience, c’est une clé puissante et accessible à tous qui désamorce les situations conflictuelles, qui gagne la confiance et change l’atmosphère au point d’influencer ceux qui nous entourent.
La prochaine fois qu'on sentira la moutarde nous monter au nez, rappelons-nous cette pensée attribuée à Platon.
« Il y a une formidable énergie dans l'obstination de la douceur. »
Ce sage philosophe avait décodé que la douceur, lorsqu'elle est combinée à l'intention, peut être d’une force admirable.
Pensons printemps, renouveau et opportunités . ݁₊ ⊹ . ݁˖ . ݁
Après tout, la douceur est un choix accessible à chacun, une force tranquille qui fait souvent la différence !
Comments